POINT DE VUE
Le 28 janvier dernier lors d’une rencontre avec un journaliste, j’ai décliné cinq thèmes qui me paraissent prioritaires pour notre petite région, notamment, son devenir sanitaire.
A ce propos, j’ai souligné que la création d’une maison médicale -idée que je défends depuis 2004- (voir l’éclaireur du 12 mai 2004, ci-dessus) n’a de sens que, si des médecins locaux souhaitent, s’engagent à y exercer leur métier. On ne fait pas de médecine sans médecins, et autres professionnels de santé.
Une réalité incontournable qui n’a pas permis, à ce jour, l’émergence d’un projet.
Quant à s’inspirer de l’exemple neufchâtelois, cela exige l’obtention d’un changement de statut de notre hôpital local. A l’évidence, l’A.R.H. et la DRASS s’y opposent….
A propos de l’hôpital local, je voudrais dire ici qu’avec le Maire de Gournay, Jean Loup PAIN nous l’avons défendu, soutenu avec force, constance, auprès des instances sanitaires régionales qui représentent la compétence, l’autorité de l’Etat dans le domaine sanitaire. C’est ainsi que la suppression de tous les lits de médecine a été évitée !
Cet hôpital local est un outil de santé départemental, régional puisque pris en considération dans différents schémas ou niveaux de concertation (SROSII, conférence sanitaire etc.), et dans le cadre de conventions signées avec le CHU de Rouen, le Centre Hospitalier du Rouvray, l’hôpital de Gisors, le Conseil Général PMI,etc..
Et bien entendu, il accueille « des personnes extérieures à Gournay » depuis toujours. Dois-je préciser que la zone d’influence de cet hôpital dépasse heureusement les limites du chef lieu du canton, et que tous les Maires du secteur s’intéressent à l’évolution, aux activités de l’établissement.
Pour moi, l’hôpital de Gournay doit devenir à terme un pôle local de santé dans un cadre partenarial public / privé. La consultation de médecins spécialistes dans son enceinte est un exemple à développer, les conséquences redoutées du phénomène de la démographie médicale nous y aidera, peut être.
Dans tous les cas, il convient que notre attention, notre action, soit efficiente pour que cet hôpital de proximité garde sa compétence médicale avec ses 21 lits de soins de suite et de réadaptation, et pour éviter la cassure entre la médecine de ville et notre hopital rural qui assume sa mission au quotidien grâce à l’ensemble de son personnel.
D’ici le 9 mars prochain, j’aurai l’occasion de revenir sur ce dossier essentiel, notamment pour rappeler où se situent les responsabilités des uns et des autres.